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10e Sommet BRICS : Déclaration de Johannesburg !

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Titre : 10e Sommet BRICS : Déclaration de Johannesburg !
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10e Sommet BRICS : Déclaration de Johannesburg !

Collaboration pour une Croissance inclusive et une Prospérité partagée avec la 4ème révolution industrielle !



Voici le texte intégral de la Déclaration de Johannesburg du 10ème Sommet des BRICS !


I. Préambule :

1. Nous, chefs d'État et de gouvernement de la République fédérative du Brésil, de la Fédération de Russie, de la République de l'Inde, de la République populaire de Chine et de la République d'Afrique du Sud, nous sommes réunis du 25 au 27 juillet 2018 à Johannesburg, lors du 10e Sommet BRICS. Le 10ème Sommet BRICS, qui marque une étape importante dans l'histoire du BRICS, s'est tenu sous le thème "BRICS en Afrique : Collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans la 4ème révolution industrielle".

2. Nous nous réunissons à l'occasion du centenaire de la naissance de Nelson Mandela et nous reconnaissons ses valeurs, ses principes et son dévouement au service de l'humanité et nous reconnaissons sa contribution à la lutte pour la démocratie au niveau international et à la promotion de la culture de la paix dans le monde entier.

3. Nous félicitons l'Afrique du Sud pour l'élan du Sommet de Johannesburg sur le développement, l'inclusion et la prospérité mutuelle dans le contexte d'une industrialisation et d'une croissance axées sur la technologie.

4. Nous, chefs d'État et de gouvernement, nous nous félicitons des réalisations du BRICS au cours des dix dernières années en tant que preuve éclatante de la coopération du BRICS en vue de parvenir à la paix, à l'harmonie et au développement et à la prospérité partagés, et nous avons délibéré sur les moyens de les consolider davantage.

5. Nous réaffirmons notre attachement aux principes de respect mutuel, d'égalité souveraine, de démocratie, d'inclusivité et de collaboration renforcée. Alors que nous nous appuyons sur les sommets BRICS successifs, nous nous engageons à renforcer notre partenariat stratégique au profit de notre peuple par la promotion de la paix, d'un ordre international plus juste, du développement durable et d'une croissance inclusive, et à renforcer la coopération fondée sur trois piliers dans les domaines de l'économie, de la paix et de la sécurité et des échanges entre les peuples.

6. Nous nous engageons à nouveau en faveur d'un monde de paix et de stabilité et soutenons le rôle central des Nations Unies, les buts et principes consacrés par la Charte des Nations Unies et le respect du droit international, la promotion de la démocratie et de l'État de droit. Nous renforçons notre engagement à défendre le multilatéralisme et à travailler ensemble à la mise en œuvre des objectifs de développement durable pour 2030 en favorisant un ordre politique et économique international plus représentatif, démocratique, équitable, juste et juste.

7. Nous réaffirmons notre détermination à travailler ensemble pour renforcer le multilatéralisme et l'état de droit dans les relations internationales et pour promouvoir un ordre international juste, équitable, démocratique et représentatif.

8. Nous réaffirmons notre appui au multilatéralisme et au rôle central de l'ONU dans les affaires internationales et défendons un ordre international juste, juste et équitable fondé sur les buts et principes consacrés par la Charte des Nations Unies, le respect du droit international, la promotion de la démocratie et de l'état de droit dans les relations internationales, ainsi que les défis communs traditionnels et non traditionnels en matière de sécurité.

9. Nous nous félicitons d'accueillir le BRICS-Africa Outreach et le deuxième BRICS Plus Cooperation with Emerging Markets and Developing Countries (EMDC) pendant le Sommet de Johannesburg.

10. Nous nous félicitons des résultats des réunions ministérielles qui ont eu lieu (annexe 1) et nous attendons avec intérêt le reste des réunions qui se tiendront dans le cadre du calendrier des événements du BRICS 2018.



 


II. Renforcer le Multilatéralisme, réformer la Gouvernance Mondiale et relever les Défis Communs !




11. Nous réaffirmons notre engagement envers les Nations Unies, en tant qu'organisation multilatérale universelle chargée de maintenir la paix et la sécurité internationales, de faire progresser le développement mondial et de promouvoir et protéger les droits de l'homme.

12. Nous réaffirmons notre attachement aux buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et notre soutien aux Nations Unies en tant qu'organisation intergouvernementale universelle chargée de maintenir la paix et la sécurité internationales, de promouvoir le développement durable et d'assurer la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

13. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer les institutions multilatérales de gouvernance mondiale afin qu'elles soient en mesure de faire face aux défis mondiaux.

14. Nous reconnaissons également la force inhérente des initiatives régionales à l'appui des objectifs du système multilatéral au sens large.

15. Nous réaffirmons en outre notre attachement au caractère central du système universel de sécurité collective consacré par la Charte des Nations Unies. Nous reconnaissons l'importance d'œuvrer en faveur d'un système international fondé sur le droit international, avec la Charte des Nations Unies comme pierre angulaire fondamentale, qui favorise la coopération et la stabilité dans un ordre multipolaire. Nous prenons note de la tâche qui aurait dû être accomplie depuis longtemps, à savoir assurer une représentation adéquate des États africains au sein de l'ONU, en particulier en matière de paix et de sécurité.

16. Face aux défis internationaux qui exigent nos efforts de coopération, nous réitérons notre engagement à façonner un ordre international multipolaire plus juste, plus juste et plus représentatif dans l'intérêt commun de l'humanité, dans lequel l'interdiction générale du recours à la force est pleinement respectée et qui exclut l'imposition de mesures coercitives unilatérales en dehors du cadre de la Charte des Nations Unies. Nous soulignons le caractère indivisible de la paix et de la sécurité et réaffirmons qu'aucun pays ne devrait renforcer sa sécurité au détriment de la sécurité des autres.

17. Nous rappelons le Document final du Sommet mondial de 2005 et réaffirmons la nécessité d'une réforme globale de l'ONU, y compris de son Conseil de sécurité, en vue de la rendre plus représentative, efficace et efficiente, et d'accroître la représentation des pays en développement afin qu'elle puisse répondre de manière adéquate aux défis mondiaux. La Chine et la Russie réaffirment l'importance qu'elles attachent au statut et au rôle du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud dans les affaires internationales et soutiennent leur aspiration à jouer un rôle plus important au sein de l'ONU.

18. Nous soulignons l'importance d'efforts soutenus visant à rendre l'ONU plus efficace et plus efficiente dans l'exécution de ses mandats. Nous encourageons la poursuite de la collaboration entre les pays du BRICS sur une ONU dotée de ressources accrues, sur son administration et son budget, sur la préservation du caractère de l'ONU piloté par les États membres et sur une meilleure supervision et un renforcement de l'Organisation.

19. Nous exprimons notre soutien à la poursuite de la coopération des membres du BRICS dans des domaines d'intérêt mutuel, notamment par le biais d'échanges réguliers entre leurs missions multilatérales.

20. Nous réaffirmons notre engagement à mettre pleinement en œuvre l'Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs du développement durable (ODD), afin d'assurer un développement équitable, inclusif, ouvert, ouvert, global, axé sur l'innovation et durable, dans ses trois dimensions - économique, sociale et environnementale - d'une manière équilibrée et intégrée, en vue de l'objectif ultime d'éradiquer la pauvreté d'ici 2030. Nous nous engageons à soutenir le rôle important des Nations Unies, y compris le Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF), dans la coordination et l'examen de la mise en œuvre mondiale de l'Agenda 2030, afin de réformer le système des Nations Unies pour le développement en vue de renforcer sa capacité à aider les États membres à mettre en œuvre l'Agenda 2030. Nous exhortons les pays développés à honorer pleinement et à temps leurs engagements en matière d'aide publique au développement (APD) et à fournir des ressources de développement supplémentaires aux pays en développement.

21. En ce qui concerne les changements climatiques, nous nous félicitons des progrès réalisés en vue de finaliser le programme de travail au titre de l'Accord de Paris et exprimons notre volonté de continuer à travailler de manière constructive avec les autres Parties pour conclure les négociations connexes à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en vue de la 24e Conférence des Parties (COP24 de la CCNUCC) qui se tiendra à Katowice, en Pologne, en décembre 2018. Nous appelons tous les pays à mettre pleinement en œuvre l'Accord de Paris adopté en vertu des principes de la CCNUCC, y compris les principes des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, et demandons instamment aux pays développés de fournir un appui financier, technologique et de renforcement des capacités aux pays en développement afin de renforcer leurs capacités en matière d'atténuation et d'adaptation.

22. Nous nous engageons à renforcer la coopération BRICS dans le domaine de l'énergie, en particulier lors de la transition vers des systèmes énergétiques plus respectueux de l'environnement, qui soutiennent le programme mondial de développement durable, une croissance économique équilibrée et le bien-être socio-économique collectif de nos concitoyens. Nous continuons de nous efforcer d'atteindre l'accès universel à l'énergie, la sécurité énergétique, l'abordabilité énergétique, la réduction de la pollution et la conservation de l'environnement. Nous réaffirmons que la diversification des sources d'approvisionnement énergétique, y compris les sources d'énergie renouvelables et à faible émission de carbone, les investissements dans l'énergie et les infrastructures énergétiques, le développement de l'industrie et des marchés énergétiques et la collaboration intra-BRICS pour l'accès aux sources d'énergie primaire continueront de soutenir notre sécurité énergétique. Nous reconnaissons la nécessité d'accélérer la transition énergétique, y compris dans les transports, le chauffage et les utilisations industrielles.

23. Nous reconnaissons l'importance de l'efficacité énergétique et de la popularisation d'un mode de vie économe en énergie en vertu de ses contributions potentielles à la sécurité énergétique, à la compétitivité industrielle, à la réduction des émissions, à la croissance économique, à la création d'emplois et à d'autres domaines lors de son introduction.

24. Nous reconnaissons que les ministres de l'énergie du BRICS ont convenu de créer la plateforme de coopération en matière de recherche sur l'énergie du BRICS et d'élaborer son mandat, et prenons note des discussions en cours à cette fin.

25. Nous réaffirmons et appuyons la création de la BRICS Agricultural Research Platform (ARP) lancée par l'Inde en 2016. Nous sommes conscients de l'importance fondamentale de la recherche, du développement et de l'innovation dans la durabilité et la compétitivité mondiales. Nous nous efforçons de renforcer les réseaux de collaboration en recherche agricole entre les pays du BRICS afin d'améliorer la résilience des systèmes agricoles et alimentaires collectifs face aux changements climatiques. Nous reconnaissons la nécessité de prendre des mesures de suivi dans la mise en œuvre des buts et objectifs de l'ARP. Nous nous engageons à intensifier la collaboration intra-BRICS, y compris dans le cadre de la Plate-forme de recherche agricole et du Système d'échange d'informations agricoles de base (BAIES).

26. Nous prenons acte des résultats de la 4ème réunion des ministres de l'environnement du BRICS qui s'est tenue sous le thème "Renforcement de la coopération entre les BRICS sur l'économie circulaire dans le contexte de la consommation et de la production durables (CPD)". Nous notons que l'approche de l'économie circulaire représente un potentiel énorme pour réduire les déchets, forger des processus plus durables sur le plan environnemental, diversifier nos économies tout en contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois.

27. Nous prenons acte des résultats des réunions successives des ministres de l'environnement du BRICS, y compris la mise en œuvre de la Plate-forme technologique respectueuse de l'environnement, du Programme-cadre pour des rivières propres et de l'Initiative de partenariat pour un environnement urbain durable. Il est pris acte des progrès réalisés dans la mise en place de la plate-forme de coopération BRICS pour une technologie écologiquement rationnelle (BEST), qui se veut pratique et axée sur les résultats et inclurait les partenaires, les organisations scientifiques, la société civile, le secteur privé et les institutions financières.

28. Nous nous félicitons de l'engagement à renforcer la coopération dans le domaine de l'eau sur la base du développement durable d'une manière intégrée, en abordant les thèmes de la protection contre les inondations, de la gestion de la sécheresse, de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement, de l'eau et du climat, en facilitant systématiquement la prévention et le contrôle de la pollution de l'eau, la restauration et la préservation des écosystèmes fluviaux et lacustres, la conservation des écosystèmes et la gestion des ressources en eau.

29. Nous prenons acte de la réunion des chefs de la gestion des catastrophes du BRICS à Buffalo City, au cours de laquelle le Plan d'action 2018-2020 a été adopté et la première réunion de l'Équipe spéciale conjointe du BRICS s'est tenue pour renforcer encore notre coopération dans ce domaine.

30. Nous réaffirmons l'intention de renforcer la coopération et la collaboration entre les pays du BRICS dans le domaine de la conservation de la biodiversité, de l'utilisation durable et de l'accès équitable et du partage des avantages des ressources biologiques, et nous nous engageons également à promouvoir notre coopération dans les conventions et forums internationaux relatifs à la biodiversité, y compris sur les espèces en danger et entre les autorités de nos parcs nationaux.

31. Nous reconnaissons le vaste potentiel de coopération et de collaboration pour faire progresser l'économie des océans entre les pays du BRICS, qui englobe de multiples secteurs, y compris les domaines stratégiques du transport maritime, de la construction navale, du pétrole et de l'exploration en mer, de l'aquaculture, du développement portuaire, de la recherche et de la technologie, de la conservation et de l'utilisation durable des ressources marines, du tourisme maritime et côtier, des services financiers et d'assurance, ainsi que du développement des zones industrielles côtières.

32. Nous restons attachés à la poursuite de la mise en œuvre de l'Agenda pour la coopération BRICS sur les questions de population 2015-2020, qui a été approuvé par les ministres responsables des questions de population en 2014, car la dynamique de l'évolution de la structure par âge de la population dans les pays BRICS pose des défis et présente des opportunités, en particulier en ce qui concerne les inégalités entre les sexes et les droits des femmes, le développement des jeunes, l'emploi et l'avenir du travail, l'urbanisation, les migrations et le vieillissement.

33. Nous déplorons la poursuite des attaques terroristes, y compris dans certains pays du BRICS. Nous condamnons le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, où qu'il soit commis et par qui que ce soit. Nous appelons de nos vœux des efforts concertés pour lutter contre le terrorisme sous les auspices des Nations Unies sur une base juridique internationale solide et exprimons notre conviction qu'une approche globale est nécessaire pour assurer une lutte efficace contre le terrorisme. Nous rappelons qu'il incombe à tous les États de prévenir le financement des réseaux terroristes et des actions terroristes à partir de leur territoire.

34. Nous demandons à la communauté internationale d'établir une coalition antiterroriste internationale véritablement large et d'appuyer le rôle central de coordination de l'ONU à cet égard. Nous soulignons que la lutte contre le terrorisme doit être menée conformément au droit international, y compris la Charte des Nations Unies, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Nous réaffirmons notre engagement à accroître l'efficacité du cadre de lutte contre le terrorisme des Nations Unies, notamment dans les domaines de la coopération et de la coordination entre les entités compétentes des Nations Unies, de la désignation de terroristes et de groupes terroristes et de l'assistance technique aux États membres. Nous appelons à la finalisation et à l'adoption rapide de la Convention générale sur le terrorisme international (CCIT) par l'Assemblée générale des Nations Unies.

35. Pour faire face à la menace du terrorisme chimique et biologique, nous appuyons et soulignons la nécessité de lancer des négociations multilatérales sur une convention internationale pour la répression des actes de terrorisme chimique et biologique, y compris à la Conférence du désarmement.

36. Nous croyons fermement que ceux qui sont responsables de la commission, de l'organisation ou du soutien d'actes terroristes doivent être tenus responsables. Nous appelons toutes les nations à adopter une approche globale dans la lutte contre le terrorisme, qui devrait inclure la lutte contre la radicalisation, le recrutement, les déplacements des combattants terroristes étrangers, le blocage des sources et des canaux de financement du terrorisme, y compris, par exemple, par la criminalité organisée au moyen du blanchiment d'argent, la fourniture d'armes, le trafic de drogue et autres activités criminelles, le démantèlement des bases terroristes et la lutte contre l'utilisation abusive d'Internet par des entités terroristes grâce à l'utilisation abusive des dernières technologies de l'information et de la communication (TIC).

37. Nous réaffirmons l'importance de l'élaboration, sous les auspices des Nations Unies, de règles, normes et principes de comportement responsable des États pour assurer la sécurité dans l'utilisation des TIC.

38. Nous embrassons les avantages indéniables et les nouvelles opportunités apportées par les progrès des TIC, en particulier dans le contexte de la 4ème révolution industrielle. Cependant, ces progrès entraînent aussi de nouveaux défis et de nouvelles menaces résultant de l'utilisation abusive croissante des TIC pour des activités criminelles, de l'utilisation malveillante croissante des TIC par des acteurs étatiques et non étatiques. À cet égard, nous soulignons l'importance de la coopération internationale contre le terrorisme et l'utilisation criminelle des TIC et réitérons donc la nécessité d'élaborer un instrument réglementaire universel contraignant pour lutter contre l'utilisation criminelle des TIC au sein de l'ONU. Nous reconnaissons les progrès réalisés dans la promotion de la coopération conformément à la feuille de route du BRICS sur la coopération pratique pour assurer la sécurité dans l'utilisation des TIC ou tout autre mécanisme convenu d'un commun accord. Nous reconnaissons également qu'il importe d'établir un cadre de coopération entre les États membres du BRICS pour assurer la sécurité dans l'utilisation des TIC et, à cet égard, les États membres du BRICS travailleront à l'examen et à l'élaboration d'un accord intergouvernemental BRICS sur la coopération en la matière. 






III. Renforcer et Consolider la Coopération entre les BRICS dans les domaines de la Paix et de la Sécurité Internationales !


39. Nous réaffirmons notre attachement aux efforts collectifs en vue d'un règlement pacifique des différends par des moyens politiques et diplomatiques, et nous reconnaissons le rôle du Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que principal responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

40. Nous exprimons notre préoccupation face au conflit en cours et aux tensions accrues dans la région du Moyen-Orient et notre conviction qu'il n'y a pas de place pour le recours illégal à la force ou l'ingérence extérieure dans tout conflit et qu'en fin de compte, une paix durable ne peut être établie qu'à travers un dialogue national large et inclusif, dans le respect de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de chacun des pays de la région. Nous convenons que, dans chacun des pays de la région, les citoyens ont des aspirations légitimes à jouir pleinement des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et des libertés fondamentales, en particulier en ce qui concerne la situation israélo-palestinienne.

41. Nous convenons que les conflits ailleurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ne devraient pas servir à retarder le règlement de conflits de longue date, en particulier le conflit israélo-palestinien. Nous réaffirmons la nécessité de redoubler d'efforts diplomatiques pour parvenir à un règlement juste, durable et global du conflit israélo-palestinien afin de parvenir à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient sur la base des résolutions pertinentes de l'ONU, des Principes de Madrid, de l'Initiative de paix arabe et des accords antérieurs entre les parties, par des négociations en vue de créer un État palestinien indépendant, viable, territorialement contigu, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec Israël. Nous réaffirmons que le statut de Jérusalem est l'une des questions relatives au statut final à définir dans le contexte des négociations entre Israël et la Palestine. En ce qui concerne la situation à Gaza, nous réitérons notre soutien à la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies (A/RES/ES-10/20) sur la protection de la population palestinienne et appelons à sa mise en œuvre intégrale.

42. Nous réitérons notre appui à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Nous saluons son rôle vital dans la fourniture de services de santé, d'éducation et d'autres services de base à près de 5,3 millions de réfugiés palestiniens et soulignons sa pertinence pour apporter la stabilité dans la région et la nécessité d'assurer à l'Office un financement plus adéquat, suffisant, prévisible et durable.

43. Le conflit en cours et la crise humanitaire majeure dans la République du Yémen sont également préoccupants. Nous appelons à un accès sans entrave à l'aide humanitaire dans toutes les régions du Yémen et exhortons la communauté internationale à fournir rapidement l'aide nécessaire. Nous exhortons toutes les parties à respecter pleinement le droit international, à cesser les hostilités et à reprendre les pourparlers de paix négociés sous l'égide de l'ONU, ce qui débouchera sur un dialogue inclusif dirigé par le Yémen en vue de trouver une solution politique au conflit.

44. Nous appelons également toutes les parties directement impliquées dans la crise diplomatique actuelle dans la région du Golfe à surmonter leurs dissensions par le dialogue et saluons les efforts du Koweït à cet égard.

45. Nous réaffirmons notre soutien au processus de paix et de réconciliation nationale " dirigé par les Afghans et pris en charge par les Afghans ". Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation en Afghanistan, en particulier par l'augmentation du nombre et de l'intensité des attaques terroristes contre les Forces de sécurité nationale afghanes, le Gouvernement et les civils. Nous demandons à la communauté internationale d'aider le gouvernement et le peuple afghan dans le but d'œuvrer à la réalisation de la paix. Nous nous félicitons également des élections législatives qui doivent se tenir en octobre 2018 et des élections présidentielles en 2019.

46. Nous réaffirmons notre engagement en faveur d'un règlement politique du conflit en Syrie, par le biais d'un processus politique inclusif "dirigé par la Syrie et contrôlé par la Syrie" qui préserve la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie, conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité des Nations Unies et en tenant compte des résultats du Congrès du dialogue national syrien à Sotchi. Nous réitérons notre soutien au processus de Genève et à la médiation offerte par l'ONU, ainsi qu'au processus d'Astana qui a montré des signes d'évolution positive sur le terrain, et soulignons la complémentarité entre les deux initiatives. Nous réaffirmons notre engagement en faveur d'un règlement pacifique en Syrie et notre opposition à des mesures contraires à la Charte des Nations Unies et à l'autorité du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) et qui ne contribuent pas à faire avancer le processus politique. Nous avons également souligné l'importance de l'unité dans la lutte contre les organisations terroristes en Syrie, dans le plein respect des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous réitérons notre ferme condamnation de l'emploi d'armes chimiques par quelque partie que ce soit, à quelque fin que ce soit et en quelque circonstance que ce soit, et nous renouvelons nos appels en faveur d'enquêtes exhaustives, objectives, indépendantes et transparentes sur tous les incidents présumés. Nous appelons à redoubler d'efforts pour fournir l'aide humanitaire nécessaire au peuple syrien, en gardant à l'esprit les besoins urgents de reconstruction.

47. Rappelant le Plan d'action global conjoint (JCPOA) sur le programme nucléaire iranien, nous appelons toutes les parties à s'acquitter pleinement de leurs obligations et à assurer la mise en œuvre intégrale et effective du JCPOA afin de promouvoir la paix et la sécurité internationales et régionales.

48. Nous nous félicitons des récents développements visant à parvenir à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne et à maintenir la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est. Nous réaffirmons l'engagement en faveur d'une solution pacifique, diplomatique et politique à la situation.

49. Nous sommes très préoccupés par la possibilité d'une course aux armements dans l'espace et de voir l'espace devenir un lieu de confrontation militaire. Nous réaffirmons que la prévention d'une course aux armements, y compris le placement d'armes dans l'espace, permettrait d'éviter un grave danger pour la paix et la sécurité internationales. Nous soulignons l'importance primordiale du strict respect du régime juridique existant prévoyant l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique. Nous réaffirmons également qu'il est nécessaire de consolider et de renforcer ce régime. Nous nous félicitons de la création récente du Groupe d'experts gouvernementaux chargé d'examiner les éléments éventuels d'un instrument juridiquement contraignant sur la prévention d'une course aux armements dans l'espace, y compris, entre autres, sur la prévention de l'implantation d'armes dans l'espace. Nous soulignons que des mesures pratiques de transparence et de confiance peuvent également contribuer à empêcher le déploiement d'armes dans l'espace. Nous réaffirmons que la Conférence du désarmement, en tant qu'instance multilatérale unique de négociation en matière de désarmement, a le rôle principal dans la négociation d'un ou de plusieurs accords multilatéraux, selon le cas, sur la prévention d'une course aux armements dans l'espace sous tous ses aspects.

50. Nous nous félicitons que l'Afrique du Sud accueille la réunion des ministres des affaires étrangères et des relations internationales du BRICS à Pretoria le 4 juin 2018. Les ministres ont procédé à un échange de vues sur les grandes questions politiques, sécuritaires, économiques et financières mondiales d'intérêt commun et sur le renforcement de la coopération BRICS. Nous attendons avec impatience la prochaine réunion des ministres des affaires étrangères et des relations internationales du BRICS en marge de la 73e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

51. Nous saluons la 8e réunion des hauts représentants du BRICS pour la sécurité, qui s'est tenue les 28 et 29 juin 2018 à Durban, et nous les félicitons d'avoir enrichi le dialogue du BRICS sur l'environnement sécuritaire mondial, la lutte contre le terrorisme, la sécurité dans l'utilisation des TIC, les principaux points chauds internationaux et régionaux, la criminalité transnationale organisée, le maintien de la paix, ainsi que le lien entre la sécurité nationale et les questions de développement.

52. Nous soulignons le rôle important que jouent les opérations de maintien de la paix et de la sécurité internationales et la contribution des pays du BRICS à cet égard. Nous reconnaissons la nécessité pour les pays du BRICS de renforcer davantage la communication et la coopération mutuelles sur les questions de maintien de la paix aux Nations Unies et l'initiative sud-africaine pour un groupe de travail du BRICS sur le maintien de la paix à cet égard.

53. Nous félicitons l'Union africaine pour les efforts qu'elle déploie pour résoudre et gérer les conflits sur le continent et nous nous félicitons du renforcement de la coopération entre le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Nous saluons l'engagement de l'Union africaine en faveur du "Silencing of the Guns by 2020" et soutenons les efforts visant à renforcer l'architecture africaine de paix et de sécurité. 






IV. Partenariat des BRICS pour le redressement économique mondial avec la réforme des institutions de gouvernance financière mondiale et la quatrième révolution industrielle !



54. Nous nous félicitons que l'économie mondiale ait continué de s'améliorer, tout en notant que la croissance a été moins synchronisée et que des risques à la baisse subsistent. Cela se traduit par une variété de défis, notamment l'augmentation des conflits commerciaux, les risques géopolitiques, la volatilité des prix des produits de base, l'endettement privé et public élevé, l'inégalité et une croissance insuffisamment inclusive. Nous comprenons l'importance cruciale de veiller à ce que les avantages de la croissance soient partagés de manière plus inclusive. Nous soulignons en outre l'importance d'un environnement extérieur favorable à une croissance soutenue du commerce mondial.

55. Les économies des BRICS continuent de soutenir l'expansion et les perspectives de l'économie mondiale. Nous préconisons l'utilisation continue des politiques fiscales, monétaires et structurelles de concert, afin de forger une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Nous sommes préoccupés par les effets d'entraînement des mesures de politique macroéconomique dans certaines grandes économies avancées qui peuvent entraîner une volatilité économique et financière dans les économies émergentes et avoir un impact négatif sur leurs perspectives de croissance. Nous appelons les principales économies de marché avancées et émergentes à poursuivre le dialogue et la coordination en matière de politiques dans le contexte du G20, du CSF et d'autres forums pour faire face à ces risques potentiels.

56. Rappelant l'accent mis par le Sommet de Johannesburg sur la 4e révolution industrielle et les résultats des réunions des ministres de la science et de la technologie et de l'industrie du BRICS, nous nous félicitons de la création du Partenariat BRICS sur la nouvelle révolution industrielle (PartNIR). Pour commencer la pleine opérationnalisation de PartNIR, un groupe consultatif sera mis en place, composé de représentants respectifs des ministères de l'industrie du BRICS, en consultation avec les ministères compétents, afin d'élaborer, dans un premier temps, le mandat et un plan de travail aligné sur les priorités de la 4e révolution industrielle, qui seront soumis à la présidence du BRICS. Le PartNIR vise à approfondir la coopération BRICS dans les domaines de la numérisation, de l'industrialisation, de l'innovation, de l'inclusivité et de l'investissement, afin de maximiser les opportunités et de relever les défis découlant de la 4ème révolution industrielle. Il devrait renforcer les avantages comparatifs, stimuler la croissance économique, promouvoir la transformation économique des pays BRICS, renforcer la capacité de production industrielle durable, créer des réseaux de parcs scientifiques et d'incubateurs d'entreprises technologiques, et soutenir les petites et moyennes entreprises dans les zones à forte intensité technologique. Nous pensons que l'initiative visant à établir les réseaux BRICS de parcs scientifiques, d'incubateurs d'entreprises technologiques et de petites et moyennes entreprises est un pas prometteur dans cette direction.

57. Nous reconnaissons le rôle critique et positif d'Internet dans la promotion du développement économique, social et culturel. cet égard, nous nous engageons à continuer à travailler ensemble par le biais des mécanismes existants pour contribuer à l'utilisation sûre, ouverte, pacifique, coopérative et ordonnée des TIC sur la base de la participation de tous les États sur un pied d'égalité à l'évolution et au fonctionnement de l'Internet et de sa gouvernance, en gardant à l'esprit la nécessité d'impliquer les parties prenantes concernées dans leurs rôles et responsabilités respectifs.

58. Nous reconnaissons l'importance de la coopération scientifique, technique, de l'innovation et de l'esprit d'entreprise du BRICS pour le développement durable et le renforcement d'une croissance inclusive. Nous nous félicitons du développement dynamique de la coopération BRICS dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation et attachons une importance particulière à l'avancement de nos travaux communs dans ce domaine. Nous affirmons la valeur de la mise en œuvre de projets scientifiques coordonnés du BRICS visant à promouvoir la science, la technologie et le potentiel d'innovation du BRICS en tant que contribution à nos efforts combinés pour relever les défis de la quatrième révolution industrielle.

59. Nous saluons les progrès de la coopération en cours en matière de droits de propriété intellectuelle dans le cadre du BRICS. Nous reconnaissons l'importance de la mise au point et du transfert de technologies, y compris vers les pays en développement, qui contribuent à une croissance mondiale durable et équilibrée à long terme, et soulignons à cet égard l'importance de renforcer la coopération en matière de droits de propriété intellectuelle qui contribue à l'innovation et à l'avènement de nouvelles technologies au profit de la société dans son ensemble.

60. Nous sommes convaincus que le commerce et la technologie sont des sources vitales de croissance inclusive, notamment par l'intégration économique et la consolidation des chaînes de valeur mondiales de manière durable et équitable. Le progrès technologique aura de vastes répercussions sur la production de biens et de services ainsi que sur les revenus des personnes. Des politiques et des mesures appropriées doivent être prises pour faire en sorte que les pays en développement bénéficient des avantages du progrès technologique et ne souffrent pas de l'absence de son adoption rapide. Il est essentiel d'élaborer des politiques efficaces pour combler le fossé numérique, notamment en aidant les gens à apprendre et en adoptant de nouvelles technologies et en garantissant des mécanismes efficaces de transfert des technologies pertinentes.

61. Nous reconnaissons fermement que le développement des compétences est essentiel pour remédier à l'inadéquation entre les nouvelles compétences exigées par une économie mondiale de plus en plus axée sur la technologie et le savoir et les compétences plus anciennes de nombreux travailleurs. Le rythme, l'ampleur et la portée des changements économiques actuels rendent les choses encore plus difficiles. À cet égard, nous soutenons les mesures, y compris les recommandations politiques proposées dans l'Initiative du G20 pour promouvoir un apprentissage de qualité et le Plan d'action du BRICS pour la réduction de la pauvreté et la réduction de la pauvreté par les compétences, afin de faciliter davantage la formation professionnelle, l'apprentissage tout au long de la vie et la formation adaptée à l'évolution rapide de la demande des économies en croissance et du monde du travail.

62. Nous réaffirmons le caractère central du système commercial multilatéral fondé sur des règles, transparent, non discriminatoire, ouvert et inclusif, tel qu'il est incarné par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui promeut un environnement commercial prévisible et le caractère central de l'OMC, et reconnaissons l'importance de la dimension du développement, et nous ferons tous les efforts possibles pour renforcer le système commercial multilatéral.

63. Nous reconnaissons que le système commercial multilatéral est confronté à des défis sans précédent. Nous soulignons l'importance d'une économie mondiale ouverte, permettant à tous les pays et à tous les peuples de partager les avantages de la mondialisation, qui devrait être inclusive et soutenir le développement durable et la prospérité de tous les pays. Nous appelons tous les membres de l'OMC à respecter les règles de l'OMC et à honorer leurs engagements dans le système commercial multilatéral.

64. Nous rappelons que le système de règlement des différends de l'OMC est une pierre angulaire du système commercial multilatéral et qu'il est conçu pour améliorer la sécurité et la prévisibilité du commerce international. Nous notons avec préoccupation l'impasse dans le processus de sélection des nouveaux membres de l'Organe d'appel qui peut paralyser le système de règlement des différends et miner les droits et obligations de tous les membres. Nous exhortons donc tous les Membres à s'engager de manière constructive pour relever ce défi en priorité.

65. Nous reconnaissons la nécessité de maintenir la fonction de négociation de l'OMC. Nous convenons donc de nous engager de manière constructive dans le développement du cadre juridique actuel du système commercial multilatéral au sein de l'OMC, en tenant compte des préoccupations et des intérêts de tous les membres de l'OMC, y compris en particulier les membres en développement.

66. Nous reconnaissons l'importance du développement des infrastructures et de la connectivité en Afrique et reconnaissons les progrès réalisés par l'Union africaine pour identifier et relever les défis du continent en matière d'infrastructures, notamment par le biais du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Nous appuyons l'importance de stimuler les investissements dans les infrastructures sur la base du bénéfice mutuel pour soutenir le développement industriel, la création d'emplois, le développement des compétences, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l'éradication de la pauvreté et le développement durable en Afrique. Nous réaffirmons donc notre appui au développement durable des infrastructures en Afrique, y compris la lutte contre le déficit de financement des infrastructures.

67. Conscients de la nécessité de l'industrialisation de l'Afrique et de la réalisation de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, nous félicitons les pays africains et l'Union africaine pour la signature de la Zone continentale africaine de libre-échange (AfCFTA). L'AFCAFC est une étape importante vers l'intégration économique sur le continent et le déblocage de l'énorme potentiel du commerce intra-africain et de ses défis socio-économiques. cet égard, nous réitérons notre soutien à l'Agenda 2063 et aux efforts visant à promouvoir l'intégration et le développement du continent.

68. Nous plaidons en faveur d'un filet de sécurité financière mondial solide, avec en son centre un Fonds monétaire international (FMI) doté de ressources suffisantes et fondé sur des quotes-parts. À cet effet, nous réaffirmons notre engagement à conclure le 15e examen général des quotes-parts du FMI, y compris une nouvelle formule de calcul des quotes-parts, tout en protégeant la voix des pays les plus pauvres d'ici les assemblées du printemps 2019 et au plus tard les assemblées annuelles de 2019. La réforme de la gouvernance du FMI devrait renforcer la voix et la représentation des membres les plus pauvres du FMI, y compris l'Afrique subsaharienne.

69. Nous souhaitons la bienvenue et félicitons le Gouverneur Lesetja Kganyago de la Banque de réserve sud-africaine pour sa nomination à la présidence du Comité monétaire et financier international.

70. Nous prenons note des mesures prises pour renforcer et assurer l'état de préparation opérationnelle de l'arrangement de réserve pour éventualités (ARC) du BRICS et nous nous réjouissons de l'achèvement d'un essai réussi de la partie dissociée du mécanisme de l'ARC. Nous encourageons la coopération entre l'ARC et le FMI.

71. Nous prenons note avec satisfaction des progrès réalisés dans la mise en place du BRICS Local Currency Bond Fund, et nous attendons avec impatience le début de son fonctionnement.

72. Nous convenons de renforcer encore la coopération en matière de convergence des normes comptables et de surveillance de la vérification des pays du BRICS dans le domaine des émissions obligataires, et de poursuivre la coopération dans ces domaines.

73. Nous nous félicitons de la signature du protocole d'entente sur la recherche concertée sur la technologie des grands livres et des chaînes de distribution dans le contexte du développement de l'économie numérique. Nous pensons que ce travail contribuera à notre coopération pour nous adapter à l'évolution de l'économie de l'Internet.

74. Les projets d'infrastructure, d'investissement et d'aide au développement international sont le fondement d'un développement et d'une croissance économiques durables ; ils stimulent la productivité et améliorent l'intégration. Nous soulignons l'importance du développement et de l'intégration des infrastructures pour favoriser le resserrement des liens économiques.

75. Nous soulignons le rôle que les banques multilatérales de développement (BMD), en particulier la Nouvelle Banque de développement (NDB), jouent pour catalyser le financement du secteur privé pour les infrastructures et les investissements publics.

76. Nous nous félicitons des progrès réalisés par la BND dans la fourniture de ressources pour contribuer aux perspectives sociales, économiques et environnementales de nos pays et nous espérons que le Fonds de préparation des projets sera bientôt opérationnel. Nous nous félicitons de la création prochaine du Bureau régional des Amériques à Sao Paulo, au Brésil, qui, avec le Centre régional pour l'Afrique, aidera la BND à consolider sa présence sur ces continents. Nous prenons note des discussions du Conseil des gouverneurs de la BND sur les approches novatrices en matière de financement du développement lors de sa troisième réunion annuelle qui s'est tenue les 28 et 29 mai à Shanghai (Chine) et qui a délibéré sur le développement futur de la BND dans un environnement mondial en mutation.

77. Nous soulignons qu'il importe de renforcer la coopération financière des BRICS pour mieux servir l'économie réelle et répondre aux besoins de développement des pays BRICS. cet égard, nous réaffirmons notre engagement à faciliter l'intégration des marchés financiers en promouvant le réseau d'institutions financières et la couverture des services financiers dans les pays du BRICS, sous réserve du cadre réglementaire existant de chaque pays et des obligations de l'AGCS de l'OMC, et à assurer une plus grande communication et coopération entre les organismes de réglementation du secteur financier. Nous continuerons de renforcer la coopération monétaire, conformément au mandat légal de chaque banque centrale, et d'explorer davantage les modalités de cette coopération. Nous développerons également le financement vert afin de promouvoir le développement durable dans les pays BRICS.

78. Nous réaffirmons notre engagement à soutenir la coopération internationale dans la lutte contre les flux financiers illicites, y compris la coopération au sein du Groupe d'action financière (GAFI) et de l'Organisation mondiale des douanes. cet égard, nous soulignons l'importance d'accroître les échanges mutuels et le partage des données. Nous soulignons l'importance de maintenir et de soutenir les objectifs du GAFI et d'intensifier notre coopération afin de mettre en œuvre et d'améliorer ses normes de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et de la prolifération au sein du GAFI.

79. La corruption demeure un problème mondial dont l'impact est durable, y compris l'affaiblissement des systèmes juridiques des États. Elle constitue également une menace pour la croissance économique en décourageant les investissements locaux et étrangers nécessaires dans un pays. Nous réaffirmons notre engagement en faveur de la coopération internationale, comme le prévoit le chapitre IV de la Convention des Nations Unies contre la corruption. Dans ce contexte, nous nous engageons à renforcer la coopération internationale dans le cadre du BRICS Working Group on Anticorruption Cooperation. Sous réserve de nos systèmes juridiques nationaux, nous coopérerons à l'application des lois anticorruption, à l'extradition des fugitifs, des délinquants économiques et corrompus et au rapatriement pour les questions relatives au recouvrement d'avoirs et autres questions criminelles et non criminelles liées à la corruption, et nous demanderons à la communauté internationale de refuser l'asile aux personnes corrompues et aux produits de la corruption. Nous considérons que le partage et l'échange d'expériences sont essentiels pour accroître la compréhension mutuelle et renforcer la coopération en matière de lutte contre la corruption dans le BRICS, et nous poursuivrons nos efforts dans ce domaine, comme nous l'avons fait les années précédentes. Nous nous offrirons en outre un soutien mutuel dans la mise en œuvre de la CNUCC en créant des plates-formes d'échange d'informations et en explorant les convergences dans les plates-formes multilatérales. Nous félicitons l'Union africaine d'avoir choisi 2018 comme année de lutte contre la corruption.

80. En rendant opérationnelle la Stratégie pour le Partenariat économique des BRICS, nous nous félicitons des résultats positifs de la 8ème réunion des ministres du commerce du BRICS, soutenus par les activités en cours du Groupe de contact BRICS sur les questions économiques et commerciales (CGETI). Nous nous félicitons également des progrès satisfaisants accomplis dans la mise en œuvre du programme d'action du BRICS sur la coopération économique et commerciale. Nous encourageons les mesures qui favorisent une plus grande participation, la création de valeur ajoutée et la mobilité ascendante dans les chaînes de valeur mondiales pour nos entreprises, en particulier dans l'industrie et l'agriculture, en particulier les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), y compris par la préservation de la marge de manœuvre politique pour promouvoir le développement industriel. Reconnaissant l'importance de l'accroissement du commerce à valeur ajoutée entre les pays du BRICS, nous félicitons les ministres du commerce d'avoir convoqué de nouveau le groupe de travail du CGETI sur la promotion du commerce ainsi que le groupe de travail sur le commerce électronique du BRICS. Nous nous félicitons de la commande de l'examen de l'étude commerciale conjointe BRICS sur la promotion du commerce intra-BRICS à valeur ajoutée. Nous nous félicitons des résultats positifs de la 8e réunion des ministres du commerce du BRICS sur la coopération en matière de DPI, de commerce électronique, de commerce de services et de renforcement de la coopération en matière de commerce électronique, de normes et de réglementations techniques, de MPME et de modèle de port électronique.

81. Nous nous félicitons de la signature du protocole d'accord BRICS sur l'aviation régionale. Nous pensons qu'il s'agit d'une étape importante dans le renforcement de la coopération BRICS dans les domaines de la connectivité et de l'infrastructure.

82. Nous apprécions les résultats de la coopération entre les administrations douanières du BRICS dans la mise en œuvre du cadre stratégique de coopération douanière du BRICS et nous nous félicitons de ses objectifs à long terme, y compris la conclusion et l'entrée en vigueur rapide de l'accord d'assistance administrative mutuelle en matière douanière du BRICS afin que le programme des opérateurs économiques agréés du BRICS soit opérationnel d'ici la fin de 2022, y compris la reconnaissance mutuelle des contrôles et des opérateurs économiques. cet égard, nous nous félicitons en outre du plan d'action douanier du BRICS, qui définit les mesures qui seront prises collectivement par les administrations douanières du BRICS à court, moyen et long terme afin d'atteindre les objectifs fixés et de mettre en place des centres de formation douanière du BRICS. Nous reconnaissons le potentiel du Comité de coopération douanière du BRICS et appelons au renforcement de la coopération intra-BRICS et dans les enceintes multilatérales pertinentes, notamment en matière de facilitation du commerce, d'application de la loi, d'utilisation des technologies de l'information de pointe et de renforcement des capacités.

83. Nous reconnaissons le soutien continu apporté par les autorités fiscales du BRICS à toutes les initiatives internationales visant à mettre en place un système fiscal équitable et universellement transparent. Nous poursuivrons notre engagement à traiter les implications de l'économie numérique et, dans ce contexte, à assurer l'équité du système fiscal international, en particulier en ce qui concerne la prévention de l'érosion de l'assiette fiscale et le transfert des bénéfices, l'échange de renseignements fiscaux, à la demande et automatiquement, et le renforcement des capacités en fonction des besoins des pays en développement. Nous nous engageons à approfondir les échanges, le partage d'expériences, les meilleures pratiques, l'apprentissage mutuel et les échanges de personnel en matière fiscale. Nous nous félicitons de la mise en place du mécanisme de renforcement des capacités entre les autorités fiscales du BRICS.

84. Nous saluons les contributions du BRICS Business Council et de son 5e rapport annuel, ainsi que du BRICS Business Forum, au renforcement du commerce et de la coopération commerciale dans les domaines de l'infrastructure, de la fabrication, de l'énergie, de l'agro-industrie, des services financiers, de l'aviation régionale, de l'alignement des normes techniques et du développement des compétences. Nous nous félicitons de la création d'un groupe de travail sur l'économie numérique dans le cadre du BRICS Business Council.

85. Reconnaissant le grand potentiel du tourisme pour contribuer au développement économique et social durable, nous nous félicitons de l'initiative visant à établir un groupe de travail BRICS sur le tourisme, à favoriser une plus grande coopération entre les pays du BRICS et à accroître le développement économique et les relations interpersonnelles. Le volet tourisme du BRICS permettra l'échange de connaissances, d'expériences et de meilleures pratiques dans les domaines du commerce des voyages, de la connectivité aérienne, de l'infrastructure touristique, du tourisme culturel et médical, des obstacles au marketing touristique, de la sécurité et du soutien au tourisme - financier, de l'assurance et médical. Nous notons avec satisfaction que le tourisme Intra-BRICS s'est développé malgré le ralentissement économique mondial. 





V. Coopérations Interpersonnelles !


86. Soulignant le rôle central des personnes dans le BRICS et ses programmes, nous saluons les progrès constants et les échanges dans les domaines du sport, de la jeunesse, du cinéma, de la culture, de l'éducation et du tourisme.

87. Nous réaffirmons notre engagement en faveur d'une approche du développement centrée sur les personnes, qui englobe tous les secteurs de notre population.

88. Nous saluons le 8ème Forum mondial de l'eau qui s'est tenu à Brasilia, l'événement mondial majeur dans le domaine de l'eau, tenu pour la première fois dans l'hémisphère Sud, ce qui a contribué à faire de l'eau une priorité au niveau mondial.

89. Nous soulignons l'importance pour les pays du BRICS de coopérer sur les questions relatives à l'espace extra-atmosphérique et nous confirmons notre appui au renforcement des initiatives en cours dans ce domaine.

90. Nous nous engageons à renforcer la coordination et la coopération en matière de recherche et de développement de vaccins dans les pays du BRICS, et nous accueillons favorablement la proposition de créer un centre de recherche et de développement de vaccins du BRICS.

91. Nous nous félicitons de la première Conférence ministérielle mondiale de l'OMS sur l'éradication de la tuberculose à l'ère du développement durable : Une réponse multisectorielle, à Moscou en 2017, et la déclaration de Moscou qui en a résulté pour mettre fin à la tuberculose et a souligné l'importance de la 1ère réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur l'éradication de la tuberculose et de la 3ème réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, qui se tiendra en septembre 2018.

92. Nous reconnaissons l'importance et le rôle de la culture comme l'un des moteurs de la 4ème révolution industrielle et nous reconnaissons les opportunités économiques qu'elle présente.

93. Nous saluons l'organisation du 3e Festival du film BRICS et reconnaissons la nécessité d'approfondir la coopération dans ce domaine. Nous prenons acte de la proposition de l'Afrique du Sud concernant un projet de traité BRICS sur la coproduction de films afin de promouvoir davantage la coopération dans ce domaine et de mettre en valeur la diversité des cultures BRICS.

94. Nous soulignons le rôle directeur du Plan d'action pour la mise en œuvre de l'Accord entre les gouvernements des États du BRICS sur la coopération dans le domaine de la culture (2017-2021) pour une coopération culturelle créative et durable, et nous prenons note des diverses activités et initiatives en cours des experts de la culture du BRICS.

95. Nous prenons acte du deuxième séminaire BRICS sur la gouvernance 2018 à Johannesburg, tout en reconnaissant l'intention du Brésil de tenir la troisième réunion en 2019 avec une participation plus grande et plus diversifiée des universitaires et des groupes de réflexion de tous les pays BRICS.

96. Nous prenons acte avec satisfaction des progrès accomplis dans le renforcement de la coopération et de l'interaction entre nos peuples, par le biais d'échanges tels que le Think-Tank Council, le Forum académique, le Forum civil BRICS, le Forum des jeunes diplomates, le Sommet de la jeunesse et le Forum des jeunes scientifiques.

97. Nous reconnaissons l'initiative sud-africaine concernant l'engagement des porte-parole des affaires étrangères du BRICS.

98. Nous nous félicitons que l'Afrique du Sud ait accueilli avec succès les 3e Jeux BRICS et nous prenons note des progrès réalisés dans la mise en place du Conseil des sports BRICS.

99. Soulignant l'importance des échanges parlementaires BRICS, y compris des femmes parlementaires, nous espérons que les échanges BRICS seront encore renforcés à cet égard.

100. Soulignant le rôle joué par les femmes dans la promotion d'un développement inclusif, nous prenons note des travaux en cours pour envisager la création du BRICS Women's Forum et de la BRICS Women's Business Alliance.

101. Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine félicitent la présidence sud-africaine du BRICS en 2018 et expriment leur sincère gratitude au gouvernement et au peuple sud-africain pour avoir accueilli le 10e Sommet BRICS à Johannesburg.

102. La Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud apportent leur plein appui au Brésil pour sa présidence BRICS en 2019 et l'accueil du 11e Sommet BRICS.


Source : FMPRC

 


ainsi, l'article 10e Sommet BRICS : Déclaration de Johannesburg !

C'est un article 10e Sommet BRICS : Déclaration de Johannesburg ! Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.

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