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Titre : LA SOCIÉTÉ NB MINING VENDUE À 1 M€ AU LIEU DE 120M, MAFFIA SIGNÉE PASCAL BEVERAGI
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LA SOCIÉTÉ NB MINING VENDUE À 1 M€ AU LIEU DE 120M, MAFFIA SIGNÉE PASCAL BEVERAGI
Les débats autour de la révision du code minier en République Démocratique du Congo n’ont pas fini d’alimenter les conversations des salons qu’une nouvelle affaire de maffia minière voit le jour. Des sources proches du ministère des Mines en RD-Congo rapportent que la société NB Mining, née du rachat de la société MCK Mining, vient d’être achetée par son ancien directeur général, Pascal Beveragi alias Pascalito, pour une valeur de 1 million d’Euros. L’information fait grand bruit et bouleverse les services RD-congolais spécialisés dans le domaine. Comment cela es-il arrivé?
Au départ, il y a lieu de rappeler qu’une transaction a eu lieu entre la société MCK Mining, propriété de Moïse Katumbi Chapwe, et la société Necontrans basée en Ile Maurice. Le coût de la transaction était estimé à 120 millions USD. La nouvelle société créée s’appelle NB Mining avec à sa tête Pascal Beveragi comme directeur général désigné. Les sources renseignent qu’au moment de la transaction, seulement 20 % du montant ont été versés à l’ancien propriétaire de MCK. Acompte ou ouverture du capital? Selon les experts, «dans pareil arrangement, le propriétaire garde la mainmise sur la société jusqu’à l’apurement de la dette».
Nul ne sait si Moïse Katumbi en opérateur économique avisé l’a également compris de la sorte. Les détails qui suivent restent assez révélateurs cependant. Au moment où il prend les rênes de la nouvelle société, le directeur général Pascal Beveragi se découvre une autre vocation que celle de remonter le capital de l’entreprise et ses capacités de production. Au contraire, l’homme multiplie astuces et techniques pour échapper à l’apurement de la dette principale mais aussi pour flouer son ex-partenaire et patron. Non sans raison.
La presse parue en ligne et traitant des questions des investissements s’est intéressée à cette reprise de la société NB Mining, vraisemblablement conclue dans des conditions opaques. «Africa Intellince» écrit le 26 décembre 2017 que «Astalia Investment et Padang Trust Singapore, deux sociétés offshore, contestaient devant le tribunal de commerce de Paris la vente de NB Mining à Pascalito. Ils l’ont débouté en premier degré et un appel a été formulé pour contester la décision de la cour. Astalia Investment de Moïse Katumbi et Padang Trust Singapore étaient actionnaires de NB Mining jusqu’à la cession forcée à Octavia en juin 2017. Les deux entités ont parallèlement lancé des actions contre Beveragi devant les juridictions de l’Ile Maurice pour empêcher le transfert des actions».
Au-delà de cette bataille devant les instances judiciaires et quelle qu’en soit l’issue, l’enjeu pour la RD-Congo est de savoir se retrouver dans cette opération aux allures d’une maffia, où sont en jeu les intérêts des cowboys de grande réputation. Avant d’en arriver là, voici ce qui se raconte sur Pascal Beveragi, son réseau ainsi que son mode opératoire: «l’ancien CEO de Necotrans se serait associé à Mr Gouyet Jean-Philippe, lui aussi ancien directeur général de Necotrans, qui avait été embauché par Mr G. Querel. Ce dernier aurait un lien de parenté par alliance avec Pascal Beveragi. Si cela est effectivement le cas, il est fort à parier qu’un lien est probable entre Pascalito et les nouvelles affaires de Mr Querel. Ce qui explique les déboires de Necontrans entre autres au détriment de tous les actionnaires et/ou partenaires avec le seul but de l’enrichissement personnel de Pascalito et autres».
Antécédents
Tel que peint, le tableau qui ramène à Pascal Beveragi est peu reluisant et traduit tout le doute qui entoure sa personne, sa réputation et ses pratiques. Au mois de mai 2017, Beveragi a eu maille à partir avec la Direction générale des douanes et des droits indirects en France et a été poursuivi par le tribunal correctionnel de Grasse. Mais avant cela, une autre affaire, celle appelée «Malta Files», lui colle à la peau. On est au mois de décembre 2015 quand Beveragi est accusé de dissimulation de la propriété d’un yacht saisi pour importation sans déclaration d’un navire de plaisance, détournement de destination privilégiée des produits pétroliers et défaut de déclaration du droit de passeport.
Voilà projetés devant l’opinion la stature et le mode opératoire de sieur Pascal Beveragi qui s’est permis de transférer pour son seul compte les gisements de la société NB Mining, créée sur les cendres de MCK Mining, pour une valeur de 1 million d’Euros seulement contre 120 millions USD qui constituaient la valeur des activités de MCK Mining.
Face à ce colosse, comment la République Démocratique du Congo compte-t-elle procéder pour récupérer ses droits non perçus hier et aujourd’hui? Il est rappelé que dans sa toute puissante influence sur la province de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi avait acquis des contrats sur des mines juteuses et dont les différentes comptabilités sont passées au peigne par les services de fisc. Parmi ces contrats, il y a lieu de citer Sicomines, Kipoy, ENRG ou ex-Vox Mining, Rwashi Mining mais que Pascal Beveragi a fait perdre, à l’exception du contrat Rwashi, à la société pour mauvaise gestion et planification. Affaire à suivre!
YA KAKESA
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C'est un article LA SOCIÉTÉ NB MINING VENDUE À 1 M€ AU LIEU DE 120M, MAFFIA SIGNÉE PASCAL BEVERAGI Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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