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Titre : REVUE A MI-PARCOURS DU POLE DE CROISSANCE OUEST LA BANQUE MONDIALE PEAUFINE L’ÉCLOSION D’UNE ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE À MALUKU
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REVUE A MI-PARCOURS DU POLE DE CROISSANCE OUEST LA BANQUE MONDIALE PEAUFINE L’ÉCLOSION D’UNE ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE À MALUKU
La Banque mondiale s’attend à développer, d’ici à 2019,une zone économique spéciale en République démocratique du Congo.Destiné à impulser nombre d’activités économiques dans l’aire ciblée et dans ses environs, ce pôle de développement sera bientôt opérationnel à Maluku, dans la périphérie du centre urbain de Kinshasa. Où en est-on aujourd’hui avec la mise en œuvre de ce projet ? Deux experts de la Banque mondiale éclairent l’opinion.
La mise en œuvre de la zone économique spéciale en République démocratique du Congo s’inscrit dans le cadre du Projet de développement des pôles de croissance ouest (PDPC), lancé le 26 avril 2014 à Kinshasa, renseigne Mme Milaine Rossanaly, spécialiste de la Banque mondiale en matière de développement du secteur privé.
Le PDPC, poursuit-elle, intervient dans deux secteurs : tout d’abord l’agriculture, à travers le développement de la chaine de valeur agricole dans la province du Kongo central, et ensuite le développement du secteur privé. C’est dans ce domaine que sont prévus le financement de la Zone économique spéciale de Maluku à hauteur de 27 millions de dollars américains et l’amélioration proactive du climat des affaires dans la zone ciblée, précise l’intervenante.
REVUE A MI-PARCOURS
S’adressant à la presse, Milaine Rossanaly a fait remarquer que le projet PDPC, financé à hauteur de 110 millions de dollars américains, arrive à échéance en 2019. D’où, la revue à mi-parcours amorcée il y a plus de deux semaines."Nous avons eu la chance d’observer la mise en œuvre du projet ici à Kinshasa, et nous sommes même allés dans la province du Kongo central.Nous avons constaté entre Matadi et Kinshasa le train d’avancement des activités", a déclaré la spécialiste de la Banque mondiale, cochargée du projet PDPC.
"Le projet de développement des pôles de croissance ouest se décline en plusieurs activités, souligne Milaine Rossanaly.La première consiste en la mise en place d’un Partenariat Public-Privé (PPP). C’est dans ce cadre que le projet finance le recrutement d’un conseiller en transaction qui va appuyer le Gouvernement dans l’identification d’un développeur de la Zone économique spéciale pour Maluku et la conclusion d’un partenariat public-privé".
"La deuxième activité, poursuit-elle,c’est la mise en place d’une autorité de régulation des zones économiques spéciales. C’est dans cette optique que le projet aide au recrutement de l’unité de gestion de ces zones économiques et contribue au renforcement des capacités et à l’opérationnalisation de cette unité".
"La troisième activité, note Milaine Rossanaly, est relative au financement des infrastructures de base autour et à l’intérieur de la Zone économique spéciale de Maluku. Cette composante est liée à des conditions de décaissement dans le respect des mesures environnementales et sociales, telles que définies dans l’Accord de financement signé entre la Banque mondiale et le Gouvernement congolais".
RECRUTEMENT
"Actuellement, il y a déjà un conseiller en transactions qui a été recruté par le Projet, et qui commence ses activités sur une période de 16 mois", annonce la spécialiste de la Banque mondiale en matière de développement du secteur privé.
"Nous sommes aussi, martèle-t-elle, dans un processus de mise en place de l’autorité des zones économiques spéciales. A cet effet, il y a déjà une loi qui établit les statuts juridiques et institutionnels de cette agence. Une fois que ces éléments de base seront mis en place, qu’il y aura un PPP signé et qu’une agence sera effectivement établie pour réguler les des zones économiques spéciales, c’est en ce moment-là que le projet va financer ces infrastructures de base".
QUID DE L’INDEMNISATION DE LA POPULATION ?
Aux dires de Milaine Rossanaly, la Banque mondiale a pris le soin de recenser, avant indemnisation, la population qui occupait jadis les 244 hectares mobilisées à Maluku pour les travaux de différents projets envisagés par cette institution de Breton woods.
A ce jour, signale-t-elle, 90% des personnes recensées sont aujourd’hui indemnisées, conformément au Plan de réinstallation des populations, validé aussi bien par le Gouvernement que par la Banque Mondiale en 2012. Et le processus de compensation poursuit son cours, fait-elle remarquer.
LES TYPES D’INFRASTRUCTURES ENVISAGEES ?
Concernant les types d’infrastructures envisagées à l’intérieur et à l’extérieur de la Zone économique spéciale de Maluku, des études de faisabilité ont été menées par une firme indépendante, en fonction de la demande de la population locale, signale Milaine Rossanaly.
"Il s’agit particulièrement d’infrastructures physiques (dures) et d’infrastructures institutionnelles (règlementaires)", précise Dr Gokhan Akinci, expert mondial dans le développement des Zones économiques spéciales. "En ce qui concerne les infrastructures institutionnelles, renseigne-t-il, le projet finance l’élaboration d’un cadre juridique règlementaire et légal qui soit bancable, solide, de manière à pouvoir attirer des investisseurs au Congo, et pouvoir assurer un environnement des affaires sécurisé".
IMPULSER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
"Dans un contexte de fragilité dans lequel se trouve la RDC, la partie infrastructures physiques n’est qu’un élément du développement, indique Dr Gokhan Akinci. Il faut surtout se focaliser sur l’établissement d’un cadre juridique légal qui soit attirant et protège les investisseurs".
"Le projet, poursuit-il, finance aussi la mise en place d’une agence de régulation des zones économiques spéciales qui sera en charge de réguler cet espace.C’est vraiment un élément important susceptible de booster le développement économique de la RDC, notamment l’agro-industrie. Il faut ainsi tous ces préalables pour pouvoir attirer les opérateurs économiques".
"Nous voulons ainsi promouvoir des Zones économiques spéciales qui puissent impulser le développement économique autour d’elles sans céder à la tentation de s’isoler. Et de profiter de l’ensemble des initiatives qui sont entrain d’être développées autour, qu’elles soient publiques ou privées, en vue de créer des synergies de développement", conclut Dr Gokhan Akinci.
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