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Titre : M. REYNDERS, LA BELGIQUE NE DOIT PAS PRENDRE PARTI DANS LES AFFAIRES DU CONG
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M. REYNDERS, LA BELGIQUE NE DOIT PAS PRENDRE PARTI DANS LES AFFAIRES DU CONG
* Lettre ouverte à Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique.
Le Congo traverse actuellement une période de turbulences. Le comportement qui s’impose est la prudence. Mais nos milieux dirigeants semblent avoir "choisi leur camp", au bénéfice de l’opposition. Est-ce vraiment dans l’intérêt de la RDC ? Intal-Congo se permet d’en douter et adresse à Didier Reynders cette lettre ouverte dans laquelle il lui rappelle certains principes de base, parmi lesquels la non-ingérence.
Monsieur Reynders,
Lors de votre interview du dimanche 30 octobre sur la chaine francophone RTL, vous avez déclaré à propos de la démocratie en République Démocratique du Congo : "Il faut bien se rendre compte que c’est d’abord un débat entre Congolais. Certains chez nous oublient parfois que le Congo a plus de 50 ans d’indépendance (1)".
Cette position, à laquelle nous souscrivons, n’est pas celle que votre gouvernement applique dans la pratique. Nous pensons que, malgré votre déclaration, le Gouvernement belge souhaite prendre part au débat congolais et soutenir un camp contre un autre.
En effet, le 10 juin, vous avez reçu en tant que vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères le "groupe de Genval", un collectif de partis de l’Opposition congolaise regroupé autour d’Etienne Tshisekedi. Une manière de montrer quelle partie du champ politique est soutenue par notre Gouvernement. Le gouvernement français vous imitera d’ailleurs quelques jours plus tard en les recevant également.
Le 20 juillet le Parlement belge annonce qu’il fera pression sur le Congo en gelant l’aide bilatérale directe ("government- to-government") au Gouvernement congolais si les élections n’étaient pas organisées dans les délais prévus (2).
Le 5 octobre, vous avez limité à six mois la durée des visas diplomatiques octroyés pour les pays de la zone Schengen, ce qui représente une sanction déguisée contre ce même Gouvernement.
Le même jour vous déclarez enfin au journal « Le Soir » que le dialogue entre Congolais devait redémarrer "en y associant des personnalités importantes comme Moïse Katumbi ou Etienne Tshisekedi " (deux membres éminents d’une partie de l’Opposition).
La Belgique n’est donc pas neutre. Alors que face à un conflit, les amis du Congo devraient encourager le dialogue pour enrayer la violence, notre Gouvernement fait clairement le choix de soutenir seulement une partie de l’Opposition congolaise (représentée par Etienne Tsihsekedi et Moise Katumbi) contre une autre partie de l’Opposition et contre la Majorité présidentielle. Votre gouvernement montre bien qui sont les gens qu’il veut soutenir.
LA BELGIQUE EST DEJA INTERVENUE DANS LES AFFAIRES CONGOLAISES PAR LE PASSE
Nous nous permettons de vous rappeler, Monsieur Reynders, que la Belgique n’a pas à prendre parti dans les affaires intérieures du Congo et de sa population. Par le passé, cette logique a déja provoqué bien des dégâts.
La Belgique s’est comportée comme une puissance coloniale encore bien après 1960. Les autorités belges ont, en effet, reconnu la part de responsabilité de notre pays dans l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo indépendant élu de manière démocratique. Avec l’opération Ommegang en 1964, le Gouvernement belge a recruté à grande échelle des mercenaires dans les milieux d’extrême droite pour écraser la rébellion nationaliste. Il a ainsi ouvert un boulevard à un certain Joseph-Désiré Mobutu. Celui-ci s’étant attribué le pouvoir suprême un an plus tard, il a été plus que choyé par les milieux dirigeants occidentaux, notamment belges. Citons la visite de juillet 1984 dans notre pays, durant laquelle il a été reçu au siège de la Société Générale. A l’époque, environ 250 entreprises zaïroises étaient, partiellement ou entièrement, dans des mains belges. Citons les festivités du 30 juin 1985 : une centaine de personnalités belges furent au rendez-vous, toutes issues des élites économiques et politiques. A l’époque, le respect de la démocratie n’était, semble-t-il pas un obstacle à d’excellentes relations.
Nous ne sommes pas crédibles sans nous livrer d’abord à une réévaluation critique de notre passé colonial
De plus, nous ne serons crédibles que le jour où nous nous livrerons à une profonde réévaluation critique de notre passé colonial. Ce n’est pas le cas pour l’instant. Nous vous rappelons qu’une élue de votre parti s’oppose farouchement à la création d’une Place Patrice Emery Lumumba à Ixelles (3). Ce serait pourtant un geste exemplaire dans le sens d’une remise en cause de ce passé. De surcroît, nous ne serons crédibles que lorsque nous œuvrerons véritablement à des rapports Nord-Sud justes. Cela implique de mettre fin à tous les mécanismes par lesquels nous maintenons ces pays dans une position de dépendance à notre égard. Ces mécanismes nous permettent d’avoir accès à leurs matières premières et de leur imposer des politiques qui détruisent leurs capacités développementales. Ne citons que les privatisations et les coupes dans les dépenses sociales et d’éducation exigées par le FMI, dont les effets sont dévastateurs. Nous ne vous avons jamais entendu exiger la fin de ces mécanismes.
LES AUTHENTIQUES AMIS DU PEUPLE CONGOLAIS RESPECTENT LE PRINCIPE DE NON-INGERENCE
Mais, supposons un instant que les gens qui forment nos élites sont d’authentiques amis du peuple congolais. Ne serait-il pas préférable alors de faire preuve de prudence, de ne pas jeter d’huile sur le feu ? Et donc de respecter le principe de non-ingérence tel qu’il est affirmé dans la Charte des Nations-Unies, ratifiée par la Belgique. Citons son article 2 qui affirme que l’ONU " est fondée sur l’égalité souveraine de tous ses Membres " (paragraphe 1). N’oublions pas qu’un des objectifs du droit international, qui a été conçu dans un contexte de décolonisation, est la protection des Etats vulnérables contre le pouvoir d’ingérence des puissances étrangères.
Monsieur Reynders, le monde est bien plus complexe que vous ne le prétendez. Ce n’est pas une méchante Majorité contre une gentille Opposition. Penser ainsi conduit à des erreurs de jugements très graves. Les glorieux Combattants de la Liberté dans l’Afghanistan des années 80 ne comptaient-ils pas dans leurs rangs un certain Oussama Ben Laden ?
A cela s’ajoute le fait que l’ingérence est toujours à géométrie variable. L’Occident dit s’inquiéter de la situation au Congo. Mais il se tait soigneusement sur les cruautés du pouvoir royal au Bahreïn, sur les crimes de la "coalition" menée par l’Arabie saoudite au Yémen, sur les escadrons de la mort au Honduras, sur le coup d’Etat parlementaire au Brésil… Cela ne risque-t-il pas d’être perçu comme de l’hypocrisie de la part de notre gouvernement ?
En outre, les exemples d’ingérence ayant rétabli la paix, ne sont pas légion. L’Afghanistan n’a toujours pas retrouvé la stabilité. L’Irak est un pays détruit et il n’y a pas une seule famille qui ait été épargnée par la tragédie. La Libye, jadis pays le plus prospère d’Afrique, est déchirée entre gouvernements opposés et bandes rivales.
La Belgique n’a rien à exiger du Gouvernement du Congo et de sa population. C’est au peuple Congolais de décider de son destin, pas au Gouvernement belge
Le Congo traverse une période de turbulences, c’est un fait. Les morts s’y comptent par dizaines, comme ces 18 et 19 septembre, et les opinions s’y polarisent. Ceux qui souhaitent véritablement que ce pays connaisse la paix et la sécurité, qu’il ait une vie politique et sociale riche et qu’il se développe économiquement, doivent faire preuve du maximum de prudence. Cela implique de ne pas " choisir son camp " entre la Majorité et l’une ou l’autre Opposition. Mais au contraire, de soutenir en toute modestie les initiatives de dialogue national. Cela signifie également cesser de jouer le jeu hypocrite de Londres et de Washington, qui donnent de vertueuses leçons de démocratie à Joseph Kabila, mais coopèrent structurellement avec le Rwanda de Paul Kagame, dont le comportement n’est pas moins critiquable. Et si le peuple congolais souhaite la chute du régime de Kabila, c’est à lui à décider de son destin, comme l’ont fait les peuples tunisien et burkinabé. Ce n’est pas à notre gouvernement de le faire !
Grégory D’Hallewin Antoine Moens de Hase pour INTAL CONGO
Que signifient les sanctions de l’Union Européenne contre la RDC ?
Bien que le Congo ait connu deux négociations qui ont abouti à un Gouvernement d’union nationale comprenant des membres de la Majorité et de l’Opposition. Et qu’un Accord soit intervenu à propos des violences au Kasaï avec la famille du chef coutumier Kamuina Nsapu, le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne a pris ce lundi 29 mai des sanctions contre 9 personnalités congolaises. Quel but poursuit l’Europe ?
Depuis début mai dernier la République Démocratique du Congo a un nouveau Gouvernement. Le deuxième dans un délai de 4 mois. Le Gouvernement précédent avait été formé le 19 décembre 2016, après de laborieuses négociations qui ont mené à un accord en octobre 2016. Les Occidentaux n’étaient pas satisfaits de cet Accord et exigeaient un nouveau tour de négociations avec la participation, cette fois-ci, d’un groupe de l’Opposition qui s’était formé en juillet de l’année passée dans la petite ville de Genval en Belgique. Le Gouvernement congolais acceptait la demande et un deuxième tour de négociations menait à un nouvel Accord dans la nuit du 31 décembre 2016. Aussi bien que le premier, le deuxième Accord impliquait que le Président Kabila ne se serait pas candidat pour un troisième mandat. Un Gouvernement avec la participation aussi bien de l’Opposition que de la Majorité devrait rendre possible l’organisation des élections dans de bonnes conditions.
Le premier Accord prévoyait les élections pour mars 2018, le deuxième avançait ces élections vers décembre 2017. Le deuxième Accord se différenciait du premier car signé également par le groupe de Genval et qu’un Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) serait mis sur pied pour contrôler l’exécution dudit Accord. Il ne restait plus qu’à négocier un "Arrangement Particulier" sur la composition précise du Gouvernement et du CNSA. Et là ca bloquait de nouveau pour trois raisons.
D’abord, il y avait un noyau dur dans le groupe de Genval qui refusait tout accord. Il était composé du fils du dirigeant historique de l’Opposition, Felix Tshisekedi, et de quelques grandes têtes politiques qui avaient quitté la Majorité présidentielle en septembre 2015 dont Moïse Katumbi. Ce richissime homme d’affaires et ancien gouverneur de l’ex-Katanga est mis en avant par les Occidentaux comme le plus important candidat pour les élections présidentielles prochaines.
Ensuite, Etienne Tshisekedi qui était prévu comme président du CNSA est décédé dans l’entre-temps.
Enfin le groupe de Genval se scindait en deux. Une partie importante de l’UDPS et ses alliés refusaient l’attitude intransigeante du reste du groupe et acceptaient de négocier au nom du groupe de Genval.
Le 27 avril, ils signaient avec les autres forces politiques l’Arrangement particulier, comme prévu dans l’Accord de décembre 2016. Concrètement le Gouvernement qui était sorti du premier Accord était élargi avec des membres du groupe de Genval qui avaient signé l’Arrangement particulier. Bruno Tshibala, un homme qui a milité pendant 37 ans aux côtés de Tshisekedi dès le tout début de l’UDPS était nommé premier ministre et présentait son gouvernement et son programme le 13 mai au Parlement.
L’UNION EUROPEENNE PREND DES SANCTIONS
Lundi 29 mai 2017, le conseil des affaires étrangères de l’UE prenait des sanctions contre neufs personnalités congolaises. Dans une brève déclaration, le texte consacre un paragraphe par personne pour motiver la sanction. Il n’y a aucun droit à la défense. Les personnes visées sont deux ministres en fonction. Celui des Affaires intérieures et le ministre de la Communication et médias, le chef du Service national de sécurité, deux gouverneurs provinciaux, deux officiers de l’armée et un dirigeant d’une milice Katangaise.
Dans son texte, le Conseil de l’UE explique que les sanctions sont liées à l’obstruction du processus des élections, l’exécution de l’Accord de décembre et des violations des droits de l’homme. Le Conseil ajoute que des mesures supplémentaires pourraient suivre ou, au besoin, peuvent être partiellement ou complètement retirées selon que " la situation politique évolue d’une façon positive ou négative ".
Le Conseil de l’UE exprime que les violences au Kasaï sont uniquement de la responsabilité du Gouvernement. Sur les responsabilités des milices locales et de bandits, rien n’est dit. Pourtant aujourd’hui, le 31 mai, radio Okapi note que les chefs coutumiers se plaignent que depuis le début de cette année, déjà 20 chefs coutumier ont été décapités par la milice locale Kamuina Nsapu. "Ces sanctions donnent un chèque en blanc aux milices et aux bandits. Pour l’UE, ils ne sont que des victimes du seul bourreau : l’état congolais" écrit un blogueur congolais en colère. Que par exemple, le ministre des Affaires intérieures, Ramazani Shadary, soit une des personnes visées par les sanctions, étonne. Depuis le début de son mandat il est allé négocier avec la famille du chef coutumier Kamuina Nsapu. Avec succès. Le jour même des sanctions, le Président Kabila voyageait au Kasaï pour y parler avec le nouveau chef coutumier et la population locale.
Autre exemple qui démontre l’arbitraire dans ces sanctions, c’est le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende, qui est parmi les personnes ciblées. Ainsi l’UE vise directement celui qui défend la politique du Gouvernement et qui riposte aux critiques à cette politique. Ainsi, on peut poser des questions qui démontrent l’arbitraire et le flou des accusations contre les 9 personnalités visées, qui n’ont même pas eu droit à la défense.
L’INGERENCE MET DE L’HUILE SUR LE FEU
En prenant ces sanctions, l’UE continue sa politique grossière d’ingérence dans la vie politique au Congo. Depuis la formation du groupe de l’opposition radicale dans la ville belge de Genval en été 2016, l’Union Européenne prend régulièrement des positions identiques à celles du groupe de l’Opposition. Même quand ce groupe se divisait en morceaux et quand la Majorité présidentielle signait des accords avec le reste de l’Opposition, l’UE s’entêtait à appuyer le noyau le plus radical. Concrètement, pour satisfaire l’Union Européenne, il faudrait que demain Felix Tshisekedi, fils de l’opposant connu, soit nommé premier ministre. Et que Pierre Lumbi, jusqu’en septembre 2015 Conseiller spécial en matière de sécurité du Président de la République devient Président du CNSA, organe de contrôle du processus électoral.
Par contre, que les autorités congolaises aient quand même osé former un gouvernement, avec la participation de tous les autres opposants, c’est impardonnable aux yeux de l’UE. Le gouvernement de Bruno Tshibala déposait le 27 mai un budget pour l’année 2017 au parlement dans lequel il prévoit 760 millions de dollars pour l’organisation des élections. Mais surtout une phrase de son programme gouvernemental doit sans doute beaucoup déplaire à l’UE : "Éviter que l’aide matérielle et financière qui viendrait de nos partenaires extérieurs pour l’organisation des élections ne soit pas une occasion de s’ingérer dans les affaires intérieures de la RDC."
LE PROCESSUS ELECTORAL RISQUE D’ETRE SERIEUSEMENT CONTRARIE
L’Union Européenne exige que les élections soient organisées dans les plus brefs délais. Mais en soutenant envers et contre tout les plus intransigeants de l’Opposition, elle rend l’organisation des élections plus difficile et met la stabilité du pays en danger. Car à force de vouloir installer à la tête de l’Etat congolais des pouvoirs antagoniques, la conséquence sera de mener à un chaos comme dans la période 2003-2006. A cette époque, le camp des nationalistes et les rebelles devaient se partager le pouvoir, avec un système 1+4 (un Président et quatre vice-présidents). Dans les faits, le pays se trouvait alors partiellement sous la tutelle occidentale.
Entre-temps les préparations des élections continuent comme prévu : la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a déjà enrôlé 24 millions d’électeurs. Ce qui est pratiquement le nombre d’électeurs en 2006, et dire que la Ceni est encore à la moitié du chemin. Tous les partis dont l’UDPS de Felix Tshisekedi ont appelé la semaine passée leurs membres à se faire enrôler et lorsque la CENI a lancé l’enrôlement d’électeurs à Kinshasa.
Mais l’UE continue à mettre la pression et à jeter de l’huile sur le feu au nom … de l’organisation des élections. La date et les conditions de ces élections divisent le pays déjà depuis mai 2014. A l’époque déjà, John Kerry, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis était arrivé à Kinshasa pour y déposer un ultimatum. Depuis lors, l’Occident ne laisse plus aucun doute : après 2016 Kabila devrait partir. L’Occident n’acceptera même pas un nouveau président qui sortirait du camp politique de la Majorité actuelle. Sous Kabila la Chine est devenue le partenaire commercial le plus important. Et aussi en ce qui concerne les investissements, les multinationales occidentales ont perdu des parts de marché. Pour l’UE c’est le vrai problème à résoudre. Le soi-disant "souci" hypocrite pour les droits démocratiques du peuple congolais ne forme que la justification de leur ingérence et cache leur vrai agenda.
CES SANCTIONS VONT RENCONTRER UNE GRANDE RESISTANCE
Avec cette politique d’ingérence et de sanctions, nous retrouvons l’arbitraire colonial du siècle passé. Quand chaque volonté d’indépendance réelle était réprimée avec force ou avec des intrigues en instrumentalisant certains dirigeants congolais au service de la puissance coloniale.
Le problème pour l’UE est que le monde et l’Afrique ont changé. C’est ce qui ressort aussi des premières réactions au Congo même. Plusieurs articles parlent de ces sanctions et réfèrent à la période coloniale. On fait la comparaison avec les ingérences occidentales en Libye et en Somalie qui ont laissé ces pays dans le chaos. Le Gouvernement congolais a déjà fait savoir que ces sanctions étaient "inacceptables". Au moment que nous tenons ces propos, la réaction officielle du Gouvernement congolais n’est pas encore connue. Mais lors des dernières sanctions, le Gouvernement du Congo avait mis fin à la coopération militaire bilatérale avec la Belgique. On peut donc s’attendre à des réactions sérieuses.
Au sein de l’Union africaine et les autres gouvernements africains, ces pratiques ne sont plus acceptées non plus. Les gouvernements africains savent que les problèmes en RDC sont importants. Mais ils connaissent la réalité africaine et ils savent que sous un régime de tutelle occidentale et de sanctions, les problèmes ne peuvent que s’accroître. Le pays voisin important qui est l’Angola a fait ces dernières semaines des déclarations critiques envers la situation politique en RDC et envers la situation au Kasaï. Mais le ministre angolais des Affaires étrangères, Georges Chikoti, n’a fait l’ombre d’aucun doute sur son attitude vis-à-vis de ces sanctions. Mardi 30 mai il déclarait : " on ne peut pas résoudre les problèmes congolais avec le recours aux sanctions précoces. L’UA va se réunir pour analyser et prendre une position qui irait dans le sens de soutenir la RDC et s’opposer à ces sanctions. "Tony BUSSELEN
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C'est un article M. REYNDERS, LA BELGIQUE NE DOIT PAS PRENDRE PARTI DANS LES AFFAIRES DU CONG Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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